Kung Fu Taizu

[KFS] Kung Fu Taizu avec Ghyslain Kuehn 

Taizu Quan :

Le Taizu Quan, traduit en Français par « Boxe des Ancêtres », ou « Boxe de l’Empereur », est un des rares styles de Kung Fu traditionnel du sud datant du 13ème siècle encore pratiqué aujourd’hui, et n’est quasiment pas enseigné en Europe.

Son ancienneté, fait qu’il fût la source d’inspiration de nombreux styles nés après lui, dont les plus connus sont : le Wing Chun et le Hung Gar pour le Kung Fu, mais aussi le Uechi Ryu et le Gojyu Ryu pour le Karaté.

Style typique du sud de la Chine, il est à l’origine le Kung Fu pratiqué par les gardes du Corps de la famille Impériale de la dynastie Song. 

La lignée enseignée par Ghyslain Kuehn descend de ces gardes impériaux et du temple Shaolin du Sud, plus tard pratiqué par les gardes présidentiels et gangsters de Chine du sud et de Taiwan.

Ses mouvements courts, expressément faits pour le combat à courte et très courte distance, ses coups très « rentre dedans » mixant frappes des doigts, des poings, des coudes, et des genoux, ses coups vicieux, et ses techniques de renforcement dur des doigts et des bras notamment, en font un style reconnu par tous comme efficace et sans fioritures.

Les cours dispensés au Kajyn sont le résultat de cette expérience centenaire du combat Taizu, et incluent la pratique des applications sur place et en mouvement sur cibles et avec un ou plusieurs partenaires, des formes antiques du style, et du renforcement traditionnel musculo-tendineux.

Sanda :

Discipline à la base - et encore aujourd’hui – créée et pratiquée par les soldats de l’armée Chinoise, elle est à l’origine un mélange de techniques de combat pieds poings, de techniques de saisies, et de techniques de lutte et de projection issues de la lutte traditionnelle chinoise.

Dans les années 50, le Sanda, parfois appelé « Boxe Chinoise », devint également un sport de combat et de compétitions, dans lequel on retrouve les frappes de poings, les frappes de jambes, ainsi que les projections, souvent spectaculaires. 

Les maîtres du style définissent souvent cet art martial en disant « les 3 P » : Pieds, Poings, Projections.

Selon les fédérations, les coups de coudes, et les coups de genoux au corps ou à la tête peuvent être autorisés chez les combattants adultes.

Sport de plein contact pour les adultes et à la touche pour les enfants, en compétition, les combats sont en 2 rounds gagnants ou au K.O (adultes), sur des plateformes surélevées à 1 mètre du sol desquelles on peut projeter l’adversaire hors de celle-ci.


Dans certaines compétitions professionnelles adultes, les seules protections autorisées sont le protège-dents, les gants, et une coquille ou protège poitrine, comme en MMA.

De grands combattants de MMA proviennent d’ailleurs du Sanda, comme par exemple Muslim Salikhov, Cung Le, ou Jorick Montagnac en France.

Les cours de Kung Fu Sanda destinés aux 8 –16 ans consistent en l’apprentissage et le perfectionnement des techniques de frappes et de projections, issues du Kung Fu traditionnel et du Sanda, à la touche, et dans le respect des autres pratiquants.

La mobilité, les déplacements issus du Kung Fu et du combat, et les qualités physiques nécessaires telles que la vitesse, la souplesse, et un bon cardio sont également travaillés lors des cours.

Les cours de Sanda Fight Club sont destinés à un public adulte de tout niveau et souhaitant mettre en application leurs techniques de Sanda sous forme de combat avec protections en « sparring » avec d’autres élèves, sous l’œil avisé du professeur.

On y travaille cette mise en situation propre aux sports de combat, dans les règles de compétition et le respect de ses partenaires d’entraînement, mais aussi ses qualités physiques, son punch, et on prend confiance en soi et sa technique en alternant les partenaires de sparring.

Le professeur : Ghyslain Kuehn 

Ghyslain Kuehn, pratique les arts martiaux chinois depuis 1999, alors âgé de 13 ans.

Il commencera par 15 années de pratique du Wushu moderne à haut niveau de compétition et du Sanda, durant lesquelles il remporta plusieurs titres de champion et vice-champion de France, et fût médaillé d’or lors de la coupe du Monde de Wushu de Hangzhou, ainsi que lors des Open internationaux de Hong Kong en 2008 et 2014. 

Cette même année il sera également sacré meilleur coach de la compétition pour le gouvernement Hong Kongais pour avoir amené une équipe de compétiteurs français à performer à haut niveau.

Bilingue Français Chinois, pendant ces 15 années, il s’entraînera entre la Chine et France avec la Championne de Chine Wang Xiaona.

En 2015, il décide de quitter la France pour s'entraîner en Chine du sud, puis à Taiwan de manière à progresser et améliorer sa compréhension de la culture martiale dans le but d'un jour transmettre son savoir aux autres.

Là-bas il deviendra entraîneur de Wushu de niveau 2 certifié par la Fédération Chinoise du sport, et instructeur national à Taiwan où il entraîne des combattants en Sanda, et en Préparation Physique (strength & conditioning) pour UFC Taiwan.

Amoureux de la compétition il devint à Taiwan multi champion national, et deux fois champion d’Asie Pacifique en Kung Fu traditionnel (2019 et 2022), et remporte la médaille d’or au championnat national de Taipei en Sanda -75kg (2018 et 2019).

C'est à Taiwan qu'il devient le seul disciple occidental et représentant de Maître Lu Wenrui 盧文瑞, devenant ainsi héritier de 3ème génération de Hung Gar de Taiwan, et de 10ème génération de la lignée Cai Jia Quan de Shaolin du sud 南宗少林蔡家拳, lignée dont il est le seul représentant en Occident.

En 2018, Ghyslain Kuehn devient aussi l'unique disciple étranger de maître Wu Junyi 吳俊億, avec qui il s'entraîne en danse du lion du sud et taïwanais, ainsi qu'en tambours de guerre, et fabrication de têtes de lions.

Savoir-faire qu'il perfectionnera avec la danse du lion style Hung Gar en Malaisie auprès de maître Teh Wingleung 鄭永樑.

Aujourd’hui Ceinture noire 4e Dan FFKDA, Ghyslain est de retour en France pour transmettre tout son savoir en Kung Fu et en Sanda, et notamment le rare style Taizu Quan en France et en Europe, tout en continuant sa carrière de chroniqueur d’arts martiaux sur Radio Taiwan International.