Boxe anglaise féminine

[ BAF ] Boxe anglaise féminine dès 15 ans avec Taoussy L'Hadji

Toutes sur le ring pour les cours de BAF : la boxe anglaise féminine se développe au Kajyn. Enfilez les gants et venez tester votre uppercut pour des séances de boxe anglaise aussi défoulantes que passionnantes avec une championne exceptionnelle au parcours atypique.

La discipline

La boxe anglaise a une image de boxe de quartier un peu underground, pourtant au départ elle était pratiquée par la noblesse. Nous suivons les règles du Marquis de Queensberry datant de 1865 qui privilégient l'agilité à la force : pas de combat à mains nues, pas de corps à corps, pas de coups lorsque l'adversaire est impuissant. La boxe s’apparente ainsi à l’escrime. L’escrimeur et le boxeur ont les mêmes déplacements, la même position en garde et pour attaquer l’escrimeur pointe quand le boxeur frappe. C’est la même gestuelle.

On l'appelle le noble art et c'est un sport à tendance fortement masculine. Pourtant, la boxe (anglaise) regorge de valeurs et de bienfaits attirent les femmes voulant affiner leur silhouette tout en se défoulant. C’est un excellent exutoire et un sport très complet qui permet de muscler tout le corps. Il demande un travail sur la motricité, la coordination, la circulation car on est toujours en impulsion-répulsion. Avec les sauts, on améliore le flux sanguins, il y a aussi du renforcement musculaire, un travail de gainage et du cardio avec des sections de fractionné. Côté mental, il développe la confiance en soi, la mémoire et la concentration.

5 bonnes raisons de vous mettre à la boxe anglaise féminine

  1. Adieu les calories. Une heure dans une salle de boxe à frapper et esquiver les coups peut vous faire dépenser en moyenne 500 calories.
  2. Une silhouette raffermie. Sport de combat, sport de valeurs mais aussi sport tonifiant. On sautille, on se baisse, on se redresse, on frappe avec des gants, on fait de la corde à sauter... autant de mouvements qui permettent de se sculpter une silhouette de rêve.
  3. Bye-bye le stress. Frapper dans des sacs de boxe ou sur les gants de sa partenaire permet de se défouler et de libérer un maximum de tensions. Après un cours, on se sent paisible et détendu. Après quelques mois de pratique on y puise de la sérénité.
  4. Prévenir les problèmes veineux et cardiaque. La corde à sauter est l'un des grands classique de l'entraînement des boxeurs. Un exercice qui permet de muscler les fesses mais aussi de prévenir les problèmes veineux et les varices. La boxe permet également de maintenir un rythme cardiaque équilibré en améliorant la force de votre cœur.
  5. Pour votre défense personnelle. Même si elle est souvent reprise dans les cours de fitness comme le cardio boxing, la boxe reste un sport de combat, même pour les femmes ! Vous y apprendrez des coups pour vous défendre, développerez votre condition physique et gagnerez en confiance pour faire la différence au bon moment.

L'enseignement

A quel genre de femmes s’adressent les cours de boxe ?

A toutes celles qui veulent relever un défi et qui désirent sortir de leur zone de confort en passant un bon moment.

Comment se déroule un cours de BAF ?

En trois temps. Une phase d’échauffement poly-articulaire, puis une phase technique qui concerne les déplacements et la coordination pour distribuer un coup correctement. Enfin, la troisième partie en binôme, avec une mise en situation entre l’instructeur et l’élève et devant les sacs. On termine toujours par du stretching.

Quel est le premier conseil que vous donnez à vos élèves ?

S’amuser et se faire confiance. Ce sport individuel est aussi collectif car on s’entraine les uns avec les autres, on progresse ensemble.

Le professeur : Taoussy L’Hadji

L'incroyable histoire de Taoussy L'Hadji

  • 1990 : vice-championne de France cadettes de saut en longueur
  • 24 ans : diplôme de pharmacie. Elle exercera pendant 20 ans
  • 25 ans : naissance de son fils
  • 31 ans : malgré sa pratique de l’athlétisme, elle est attirée par un sport de combat. C’est en emmenant son fils au karaté qu’elle découvre une affiche présentant un cours de full contact. Banco ! Ce choix éprouvant la confronte soudain à des jeunes hommes assez bagarreurs. « Les premiers soirs, je pleurais en rentrant chez moi. Je me demandais si j’allais continuer ». C’était sans compter sur son esprit de compétition qui l’a poussée à se battre et à leur montrer qui elle était.
  • 32 ans : première victoire au championnat de France en full contact.
  • 33 ans : débute la boxe anglaise. « On ne m’a pas prise au sérieux et j’ai dû faire mes preuves à nouveau. J’ai redoublé d’efforts en m’entraînant deux fois par jour tous les jours. Suite à mes premiers championnats, j’ai surpris et on m’a surclassée. A ma première présentation aux championnats de France de boxe anglaise, j’ai été volée. On m’a déclarée perdante alors que j’avais gagné. Par la suite je suis devenue championne de France en remportant tous mes combats. »
  • 35 ans : la boxe féminine est présente pour la première fois aux J.O en 2012. « La fédération ne me prend pas car je suis trop âgée. Je reprends une licence, mais on me refuse les compétitions en me suggérant des galas qui ne m’intéressent pas ». Direction la boxe pro par la petite porte car les dirigeants de clubs ne misaient rien sur elle. « J’ai pu m’entrainer uniquement car le club bénéficiait d’une subvention du Conseil Régional s’il prenait une femme ! »
  • 38 ans : championne de France pro en super-plume en 2015
  • 40 ans : vice-championne d’Europe des poids super-plume.
  • 41 ans : vice-championne du monde de boxe anglaise.